Anthony Vérot
Saint-Denis, 1970
Bien qu’exposant son dessein de définir les termes d’une représentation du réel non photographique, Anthony Vérot peint des portraits quasiment, au sens noble du terme, académiques ou, si l’on préfère, classiques.
Mais toute tentative d’inscrire ses tableaux à la suite de tel ou tel ou d’y lire une critique explicite du modernisme est vouée à l’échec et à manquer son propos. L’artiste ne questionne même pas le rapport de la peinture à la photographie : une telle interrogation lui semble relever des propositions modernistes et postmodernistes du siècle dernier, de propositions donc désuètes.
Source: Ceysson & Bénétiere