Charles Beauverie
Lyon, 1839 - Poncins, 1923
Charles Joseph Beauverie né le 17 septembre 1839 à Lyon (Rhône) et mort le 5 mars 1923 à Poncins (Loire) est un peintre, graveur et illustrateur
français de l’École de Barbizon.
Charles-Joseph Beauverie est le troisième enfant du maître charpentier et compagnon du Tour de France, Antoine Beauverie, et de Françoise Charnay, son épouse. Il fait des études secondaires à Lyon, puis est admis en 1855 comme élève de l’École impériale des beaux-arts de Lyon pour y apprendre le dessin de fabrique des soieries de Lyon dans l’atelier de gravure de Louis Guy. Il n’y fait qu’un bref passage et son père le fait entrer chez un quincaillier de ses amis.
Il illustre quelques ouvrages de son frère, Jean-Étienne Beauverie.
Charles Joseph Beauverie s’installe à Paris où il entre dans l’atelier de Charles Gleyre à l’École des beaux-arts. Il débute au Salon de 1864.
Le 26 septembre 1868, il épouse Marie-Clotilde Giraud à Villeurbanne. Ils s’installent à Montmartre et y achètent une maison en 1883, au no 19 rue Gabrielle, de 1868 à 1904.
Entre 1874 et 1878, Beauverie travaille à Auvers-sur-Oise pour l’imprimeur-éditeur Alfred Cadart (1828-1875), à qui il fournit de nombreuses planches pour L’Illustration nouvelle (18 pièces de 1868 à 1881) et L’Eau forte en… (sept pièces de 1874 à 1881)4. Il fait la connaissance du docteur Gachet. Il réalise des gravures représentant des villages et des chaumières des alentours de Pontoise à Auvers-sur-Oise.
Entre 1872 et 1880, il peint à Auvers-sur-Oise, il y est reçu par Daubigny et le docteur Gachet. Il peint également en Bretagne, à Fontainebleau, et dans la vallée de Chevreuse
Il découvre le Forez par son ami Félix Thiollier, dont il fait des dessins et des gravures de ses photographies, certains ayant servi à illustrer l’ouvrage Le Forez pittoresque et monumental. Il est membre de l’Amicale des Foréziens de Paris dès 1886.
En 1888, Charles Joseph Beauverie s’installe à Poncins où il réalise de nombreux paysages. Également graveur d’interprétation, il reproduira sur le cuivre des toiles de Jean-François Millet.
En mai 1895, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.