Dimitri Varbanesco

Giurgiu, 1908 - Paris, 1963

Dimitri Varbanesco (Giurgiu, Paris 12e, ) est un peintre d’origine roumaine appartenant à la nouvelle École de Paris.

Dimitri Varbanesco dessine très jeune. À Giurgiu, dans la nuit du 15 août 1916, il assiste au bombardement par l’armée allemande des réservoirs de pétrole du port et à l’incendie qu’il provoque de leur « puissance mythique » à quelques centaines de mètres de sa maison. Au lycée son professeur de français lui fait connaître la littérature française et le surréalisme. En 1926 son père, pour le récompenser d’avoir réussi à un examen, lui fait donner pendant les vacances quelques leçons par le peintre A. Strambu qui avait lors d’un séjour parisien fréquenté les artistes de l’école de Barbizon. Il commence à dessiner des décors de théâtre pour Lucian Blaga et des « portraits synthétiques », notamment de Franz Kafka, Karel Čapek, Urmuz et Charles Dullin.

Quittant en 1929 la Roumanie sous le prétexte de suivre les études de Droit en France que lui conseille son père en vue d’une carrière de diplomate, Varbanesco s’installe à Grenoble où il s’inscrit à l’automne à la faculté de Droit en continuant de peindre. Il y reste de nombreuses années, encouragé par Andry-Farcy, alors conservateur du musée. Il rencontre en 1934, lors d’une soirée houleuse durant laquelle il parle du surréalisme, Suzanne Verdun qu’il épousera en 1955. En 1936 il est l’un des fondateurs à Grenoble des Cahiers ligures, publie un article sur « Le problème de la matière » et écrit plusieurs contes qu’il illustre, ainsi que Zalacaîn l’aventurier de Pío Baroja.

Aux côtés notamment de ses amis Jean Bertholle, Jean Le Moal, Étienne-Martin, François Stahly et Lucien Beyer, Dimitri Varbanesco participe à partir de novembre 1936 à toutes les expositions du groupe Témoignage animé à Lyon par Marcel Michaud puis à des expositions de la Galerie Folklore de Michaud en 1946 et 1949.

TOMASELLI Collection (Voir la fiche)

22,  Rue Laure Diebold
69009 LYON

Œuvres de Dimitri Varbanesco