Étienne Rey

Lyon, 1789 - id., 1867

Né à Lyon le 29 janvier 1789, fils de Robert Charles Rey, négociant, puis industriel, et de Marthe Henriette Favre – protestants, marés à Lyon le 6 avril 1787 -, il est baptisé le 3 février par le pasteur ; parrain : Etienne Rey (Lyon, 1727 – Genève, 1813), industriel à Lyon puis à Genève, grand-père paternel, représenté par David Henry Favre, le grand père maternel; la marraine : Rose Marguerite Henry, grand-mère maternelle.

Sa carrière est donnée par Audin et Vial : il est l’élève de Jean Pillement, renommé pour ses compositions dites chinoises, puis de Pierre Cogell et de Pierre Révoil, à l’école de dessin, enfin à l’École des Beaux-Arts de Lyon de 1808 à 1811. Il organise avec Augustin Thierriat en 1812 un cours de dessin élémentaire à Vienne pour former les dessinateurs destinés aux fabriques de soieries et de papiers peints. En 1807 tous deux ont visité la “Grotte Berelle”, la citerne romaine de l’ancien couvent  des Ursulines (aujourd’hui lycée Saint-Just), laissant leurs noms en graffitis. En 1814, Étienne Rey est nommé professeur à l’école (gratuite) de dessin de Vienne, et deviendra plus tard conservateur du musée de cette ville. En 1821 et jusqu’en 1851, il est professeur de la classe de principes à l’école des Beaux-Arts de Lyon, et en 1823 sociétaire honoraire de la Société des Beaux-Arts de Genève. Il fait de nombreux voyages de 1821 à 1851, parcourant la Grèce et le Moyen Orient avec les architectes lyonnais Antoine Chenavard et Jean-Michel Dalgabio.

Peintre d’architectures, graveur, lithographe et écrivain, il peint des vues de monuments anciens et de vestiges antiques, très souvent de la vallée du Rhône, et produit des dessins à la mine de plomb ou à la sépia, des aquarelles et des lithographies. Il expose au Salon à Paris en 1819 et en 1824 des lithographies pour son ouvrgae sur les momnuments de l’Isère, puis à Lyon de 1821 à 1828, et à nouveau en 1861 et en 1862. En 1831, il publie en trois volumes : Monuments romains et gothiques de Vienne. Il a collaboré à l’ouvrage de François Artaud, premier directeur du musée de Lyon pour lequel il réalise un grand nombre de gravures à l’eau-forte. Artaud a legué au musée des Beaux-Arts de Lyon un de ses dessins à l’encre de chine.

Étienne Rey meurt le 13 janvier 1867 à son domicile, 16 cours Morand à Lyon (alors 3e arr.), sur la déclaration de son gendre Gleyre. Il est inhumé au cimetière de Loyasse.

Il avait épousé à Lyon le 28 décembre 1815 Jeanne Marie Saulgnier, fille d’Étienne Saulgnier, charpentier, et d’Anne Marie Josephe Jantet. Ils ont eu deux enfants : Charles, né ver 1817, directeur de la Manufacture des tabacs à Lyon, et Françoise Charlotte, épouse de Juste Marc Louis Gleyre, voyageur de commerce, fil d’un pasteur suisse.

 

Sources : Documentation musée des Beaux-Arts de Lyon, Tomaselli Collection, Bénézit. 

TOMASELLI Collection (Voir la fiche)

22,  Rue Laure Diebold
69009 LYON

Œuvres de Étienne Rey