François Rivoire
Lyon, 1842 - Villers-en-Arthies, 1919
Né le 16 avril 1842 à Lyon, mort le 7 août 1919 à Villers-en-Arthies.
Né à Lyon le 16 avril 1842 et mort à Villers-en-Arthies le 7 août 1919, François Rivoire fut élève de Jean-Marie Reignier (1815-1886) à l’École des Beaux-Arts de Lyon. Il débute probablement comme dessinateur dans une fabrique de textile de sa ville natale avant de s’imposer comme peintre de fleurs.
Fidèle aux Salons lyonnais, il y remporte ses premières récompenses.
Très tôt, il se spécialise dans l’art de la peinture à l’eau, de la gouache et surtout de l’aquarelle, technique qui fera sa renommée et qu’il perfectionne à Paris. Ses bouquets d’anémones, de chrysanthèmes ou de coquelicots traduisent une maîtrise subtile de la couleur et de la réserve du papier, qui se métamorphose en pétales d’aster ou de marguerite.
Peu soucieux du détail, Rivoire recherche avant tout l’effet d’ensemble : fragilité, suavité, joie. Sa touche spontanée et libre, presque impressionniste, lui vaut un succès rapide auprès d’une clientèle bourgeoise séduite par le charme décoratif et la « naturalité » de ses compositions.
À partir de 1867, il expose régulièrement à Paris, ainsi qu’en région (notamment aux Salons de la Société des Amis des Arts de Reims, de 1877 à 1901). Dans la capitale, il ouvre un atelier rue Fontaine, fréquenté avec enthousiasme par de nombreuses femmes peintres-amateurs issues de l’aristocratie et de la bourgeoisie, pour lesquelles la pratique de l’aquarelle faisait partie d’une solide éducation artistique.
Ses succès officiels confirment sa notoriété : Mention honorable au Salon de Paris en 1883 ; Médaille en 1886 ; Médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1889 ; Médaille d’or à l’Exposition internationale de Lyon en 1894.
Membre de la Société des Aquarellistes français à partir de 1890, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur en 1906.
François Rivoire réalisa peu de peintures à l’huile, préférant la légèreté et la transparence de la gouache et de l’aquarelle, parfaitement adaptées à ses sujets floraux.
Ses œuvres sont conservées au musée du Luxembourg à Paris, ainsi qu’aux musées de Lyon, Saint-Étienne, Amiens, Valenciennes, et dans d’importantes collections en Angleterre et en Amérique.
Sources: Documentation musée des Beaux-Arts de Lyon, Tomaselli Collection, Curinier Dictionnaire national des contemporains, Atalone 1904, Sartor 1913, Toussaint, 1967, Bénézit