Louis Beysson
Lyon, 1856 - Champagne au Mont d'Or, 1912
Louis Antoine Besson, dit Louis Beysson, né le 28 février 1856 à Lyon, mort le 7 août 1912 à Champagne-au-Mont-d’Or, est un peintre et écrivain
français.
Louis Antoine Besson est né dans une famille de la bonne bourgeoisie lyonnaise, son père fait commerce dans la soie. Il fait ses études au Lycée impérial de Lyon puis chez les jésuites au collège Saint-Michel de Fribourg. Il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts de Lyon et travaille dans l’atelier de Danguin.
Grâce au soutien d’Aimé Vingtrinier (1812-1903), intellectuel humaniste qui se lance dans l’édition en 1852, Beysson publie son premier roman, Geri ou un premier amour, en 1876. Publication limitée puisque le livre évoque pour la première fois dans la littérature française, une histoire d’amour ouvertement homosexuelle.
Il poursuit ses études après son service militaire, hésitant entre l’écriture et la peinture. Le directeur du journal lyonnais Le salut public lui propose en 1881 de devenir correspondant de guerre en Tunisie (voir affaire des Pillards Kroumirs). Là-bas, il fait la connaissance de journalistes parisiens.
Dès son retour en France, il s’installe à Paris. Malgré les difficultés diverses qu’il rencontre, il réussit à faire publier son deuxième roman Mousseline en 1882, qu’il adapte également en pièce de théâtre. Remarqué par Sarah Bernhardt, la pièce est proposée à son fils Maurice Bernhardt alors directeur du Théâtre de l’Ambigu-Comique, situé rue de Bondy (actuelle rue René-Boulanger) dans le 10e arrondissement. Malheureusement il doit quitter son poste, le projet périclite.
Beysson retourne vivre à Lyon où sa pièce est enfin jouée au Théâtre des Célestins en décembre 1884 avec un certain succès qui lui permet de publier à nouveau Geri ou un premier amour sous le titre Un amour platonique (éditions Dentu). Il publie son troisième livre Le fils du Christ en 1885 sans succès. Durant 2 années il dirige une revue littéraire qu’il a créée, Les annales lyonnaises illustrées.
Il revient à la peinture et ouvre un atelier toujours à Lyon, rue Ferrandière. Il se spécialise dans la représentation des gares ferroviaires et des locomotives et rencontre une certaine renommée. Beysson écrit et publie à compte d’auteur deux autres pièces de théâtre, Bismarck à Warzin et Napoléon IV. Il meurt chez lui le 7 août 1912 à Champagne-au-Mont-d’Or hameau de Bidon.